Le chef de l’Etat algérien Abdelaziz Bouteflika, dont l’état de santé fait l’objet de spéculations récurrentes, a présidé mercredi le premier Conseil des ministres de l’année 2017, a indiqué une source gouvernementale à l’AFP.
Le dernier Conseil des ministres en date – lui aussi présidé par M. Bouteflika comme le stipule la Constitution – remontait à décembre 2016.
Le Conseil a approuvé mercredi le “plan d’action” du nouveau gouvernement, formé le 25 mai, dans la foulée des législatives du 4 mai, a précisé cette source à l’AFP.
Le nouveau Premier ministre Abdelmadjid Tebboune, nommé lui le 24 mai en remplacement d’Abdelmalek Sellal, doit présenter prochainement ce plan d’action du gouvernement devant la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN, chambre basse du Parlement), issue des législatives.
Bouteflika, frappé en 2013 par un accident vasculaire cérébral (AVC), est apparu pour la dernière fois en public le 4 mai, en fauteuil roulant, pour voter lors du scrutin législatif.
Le président algérien ne fait que de brèves et rares apparitions à la télévision d’Etat, notamment quand il reçoit des hôtes étrangers.
Les problèmes de santé récurrents du chef de l’Etat mettent en question sa capacité à diriger le pays, ses adversaires dénonçant une “vacance du pouvoir”.
Le 20 février, la chancelière allemande Angela Merkel avait dû reporter au dernier moment une visite en Algérie à cause d’une “bronchite aiguë” de M. Bouteflika.
A la tête du pays depuis 1999, M. Bouteflika, 80 ans, a été réélu en 2014 pour un quatrième mandat. Il travaille dans sa résidence de Zéralda, à l’ouest d’Alger, où il reçoit notamment ses hôtes étrangers.
AFP