Le patron de Timis corporation, après avoir cédé ses parts à BP, a filé à l’anglaise.
Frank Timis qui a annoncé une pelle de plaintes au Sénégal contre des opposants se tire sur la pointe des pieds. Pour Birahime SECK, la transaction qui a permis à l’homme d’affaire roumain de se délester de ses actions au Sénégal, n’est pas surprenante. Selon lui, cela prouve qu’au Sénégal, être proche de la famille présidentielle donne des pouvoirs insoupçonnés. «Que c’est facile de gagner de l’argent au Sénégal si on est ami du frère du président de la République! Sans effort! Il suffit juste d’avoir un décret, même illégal, avalisé par les autorités et le tour est joué. On devient riche», raille le membre du Forum civil dans un communiqué. Poursuivant, Birahime SECK s’interroge : «serions-nous dans une procédure classique de blanchiment de détournement de ressources naturelles?»
Se gardant de répondre à sa question, il trouve que dans cette affaire, aucune condition du code pétrolier n’a été respectée pour faire bénéficier à Petrotim les blocs de Cayar et de Saint-Louis. «En conformité à l’article 8 alinéa 1 de la loi n°98-05 du 8 janvier 1998 portant Code pétrolier qui dispose que: “Nul ne peut être titulaire d’un titre minier d’hydrocarbures ou d’un contrat de services s’il ne justifie des capacités techniques et financières nécessaires pour mener à bien les opérations pétrolières”, nous avions dit que Pétrotim n’avait pas les capacités de bénéficier des contrats attribués illégalement», martèle-t-il.
WALFnet