La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) ne cautionne pas l’appel à manifester des tenants du pouvoir. Ces derniers comptent barrer la route au Mouvement «Y en a marre » qui a annoncé un rassemblement à la place de l’Obélisque le 7 avril prochain. Dans un communiqué, ces défenseurs des droits de l’homme se disent convaincus que «l’organisation d’une contre-manifestation pour faire échouer une rencontre prévue à l’avance est contre performante, anti-démocratique, dangereuse et peut constituer une grave atteinte à l’ordre public ».
Poursuivant, l’organisation rappelle que « la liberté de manifestation est un droit fondamental reconnu par la Constitution et les Instruments juridiques internationaux tels que la Charte Africaine des droits de l’Homme et des peuples, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et le Pacte International relatif aux droits civils et politiques ». C’est pourquoi, insiste-t-elle, les autorités préfectorales ne doivent pas tomber dans le piège de l’interdiction. Selon la RADDHO, il faut plutôt «privilégier le dialogue et la concertation entre toutes les parties prenantes pour trouver ensemble une solution qui tout en préservant l’ordre public respecte la liberté de manifestation ».
WALFnet