«Il s’agit d’une affaire pendante devant la Justice. Je n’en parlerai (de l’affaire Khalifa SALL, ndlr), ni à Genève ni au Sénégal.
Ce n’est ni le lieu ni le moment», c’est Macky SALL qui répond à une interpellation d’un journaliste. Connaissant bien le planning de son Premier ministre, le chef de l’Etat n’a pas eu tort de considérer que «Ce n’est ni le lieu ni le moment ». Mahammad Boun Abdallah DIONNE qui faisait face ce jeudi aux députés a eu le lieu et le moment pour le faire.
«Le landerneau politique est marqué par le placement sous mandat de dépôt du maire de Dakar, Khalifa SALL. Certains considèrent que c’est pour barrer la route à un homme opposant. L’opposition parle même de délit d’opposant. Pouvez-vous édifier le peuple sénégalais sur cette affaire», demande Moustapha DIAKHATE, très proche de Macky SALL. Une question terre à terre qui va toutefois permettre au Premier ministre de s’épancher. Pour lui, «il n’y a pas deux poids deux mesures dans l’exploitation des rapports des corps de contrôle. Au prix du dialogue, il ne faut pas sacrifier le peuple. Il n’y a pas de dossiers mis sous le coude à part le dossier sur le FESMAN pour des raisons que vous savez».
Selon Mahammad Boun Abdallah DIONNE, “le gouvernement, l’Exécutif, le président de la République, Macky Sall, n’ont des problèmes avec aucun Sénégalais parce ce qu’il a des ambitions politiques”.
WALFnet