Le Maire de Dakar est sur les lèvres de tous les tenants du pouvoir.
Comme s’ils étaient donnés le mot, ils ne ratent pas une occasion pour dézinguer Khalifa SALL ou minimiser son audition à la Division des investigations criminelles (DIC). Même le ministre de l’Economie et des Finances s’y est mis.
En tournée, ce lundi, dans les commissions d’inscription sur les listes électorales aux Parcelles assainies, Amadou BA a carrément relativisé la convocation de Khalifa SALL qu’il assimile à une banalité.
«C’est un fait divers normal. C’est tous les jours qu’on le voit. Ce n’est pas du tout politique. Il faut qu’on évite de particulariser les problèmes dans ce pays», a-t-il soutenu.
Ne s’arrêtant pas à cette minimisation, l’argentier de l’Etat ausculte le fond du dossier et fait son analyse. «C’était un contrôle de routine qui a vu qu’il y avait des manquements. Car les caisses fonctionnent avec des règles particulières. Au ministère des Finances, il y a une dizaine de caisses d’avance et dans d’autres services de l’Etat et les collectivités locales. Pour ce cas précis, il y a des manquements qui ont été portés à la Justice. Il appartient maintenant aux administrateurs de crédits de se justifier. S’ils se justifient maintenant, ils vont être libres. Mais s’il y a faute, c’est à la Justice d’apprécier. De toute façon, c’est un début de procédure dont personne ne connaît ce que la Justice reproche au maire de Dakar. Donc, il n’y a aucune affaire politique. Ce sont des deniers publics que l’on gère et il appartient à chaque Sénégalais de se justifier», a indiqué Amadou BA.
WALFnet
