Les prochaines élections législatives sont en phase de mettre de l’huile sur le feu qu’opposants et tenants du pouvoir ont déjà allumé.
Les premiers sont vent debout contre Abdoulaye Daouda DIALLO qu’ils récusent et accusent. «Tout le processus électoral menant aux élections législatives est entaché d’irrégularités et de fraudes que nous nous attacherons à montrer à l’opinion publique et à tous les partenaires qui contribuent financièrement aux élections du Sénégal au cours d’une rencontre avec la presse très prochainement», soutiennent-ils dans déclaration.
Ces opposants, regroupés dans le Front Manko Wattu Senegaal, indiquent que ce que le ministre de l’Intérieur aurait fait, ne leur est pas inconnu.
«Nous produirons des preuves qui montrent à suffisance que le processus est déjà gravement corrompu. Nous le montrerons à travers les dispositions introduites dans le code électoral pour des objectifs très précis de s’adjuger des députés selon des critères qui n’ont rien à voir avec le caractère général et impersonnel de la loi (notamment au niveau de la diaspora)», affirment Mamadou Lamine DIALLO et Cie.
Poursuivant leurs observations, ils ajoutent : «Nous le montrerons à travers les pratiques frauduleuses concernant le fonctionnement des commissions administratives d’inscription sur les listes, en passant par la mise à l’écart de la CENA en tant qu’organe de supervision du processus électoral dans de nombreux cas où des opérations de fraude sont menées. Nous le montrerons aussi à travers l’introduction, dans le comité de suivi des opérations électorales, par le ministre de l’Intérieur en personne, de marionnettes à son service sous la houlette d’indépendants alors que les non-alignés sont déjà une catégorie identifiée et acceptée dans le comité».
Autant de griefs qui amènent les responsables de Mànkoo Wàttu Senegaal à penser que le processus tel que mené « ne produira pas des lendemains électoraux de paix et de tranquillité.»
WALFnet