L’ancien président tchadien joue sa dernière carte. Après avoir été condamné à la perpétuité, Hissène Habré avait fait appel. Un procès qui s’ouvre ce lundi à la salle d’audience n°4. Pour ce dossier, la probabilité d’un renvoi, sur demande de l’une des parties prenantes au procès, reste certaine… Pour ce second jugement de l’ex-homme fort de N’Djaména, seuls le réquisitoire de l’avocat général et les plaidoiries de la défense seront au menu. Condamné en première instance à la perpétuité (prison à vie), Habré veut une infirmation de son premier jugement auquel il n’avait pas participé car ayant adopté la stratégie du silence, comme système de défense. Ce qu’il compte rééditer, selon un de ses avocats. Côté accusation, il a été déclaré coupable de «crimes de guerre, crimes contre l’humanité, actes de tortures et crimes sexuels», en rapport avec les exactions commises durant son règne, de 1982 à 1990.
WALF