La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO) face à la dégradation du système pénitentiaire sénégalais, depuis plusieurs décennies. Prenant pour exemple la grève de la faim décrétée, avant-hier, par plus de 1 700 pensionnaires de la prison de Rebeuss, l’organisation dirigée par Aboubacry MBODJI se dit indignée. Car, «les grévistes sont essentiellement les prisonniers incarcérés dans les cellules 3 (250) et 4 (247). Ceux des chambres 9, 10 et 47 ainsi que les mineurs de la cellule 11 ont rejoint le mouvement. Les grévistes de la faim dénoncent leurs mauvaises conditions de séjour carcéral. Ils ont décidé de se lancer dans le combat lorsque, le jour de la Tabaski, la Direction de l’administration pénitentiaire a décidé de muter les occupants du secteur 5 de la prison de Rebeuss au niveau des chambres 9 et 10»
Une situation qu’Aboubacry MBOJI et ses collaborateurs qualifient d’«inacceptable et d’injustifiable dans un pays comme le Sénégal qui se targue d’être une vitrine de la démocratie et un Etat de droit ayant comme responsabilité de veiller au respect de la dignité humaine et au traitement égal de tous les citoyens devant la loi».
WALF