Mamadou DIOP DECROIX n’a pas perdu de temps pour apporter à ceux qui demandent aux partis de l’opposition d’être conséquents avec eux en boycottant encore les élections des membres du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) comme ils l’ont fait lors du référendum du 20 mars dernier. Pour le coordonateur du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR), il savoir faire la part des choses. De son avis, «on ne peut pas faire des reproches à ceux qui ont décidé d’y participer », pour une raison avance-t-il, le HCCT a déjà été créé et que «c’est l’argent du contribuable qui est utilisé pour l’entretenir ». «Ce n’est pas parce qu’on s’est prononcé contre quelque chose qu’on doit verser dans la radicalisation même si cette dernière est adoptée par la majorité », juge-t-il dans les colonnes du journal «Sud Quotidien». Poursuivant, le leader du Parti And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS) ajoute : «Aujourd’hui, le pouvoir veut augmenter le nombre de députés de 150 à 160. Mais au sein de l’opposition, nous avons clairement dénoncé cette idée. Mais si malgré tout, l’effectif passe à 160, est-ce qu’on va boycotter l’Assemblée nationale au motif que cela coûte cher au contribuable sénégalais. On ne va pas boycotter me semble-t-il».
Samba BARRY (Walfnet)