La passation de service entre l’ex Présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) Nafi NGOM KEITA et son successeur s’est tenue aujourd’hui. Prenant la parole, la présidente sortante de l’OFNAC a déclaré d’emblée que sa mission a été une aventure exceptionnelle. «Mesdames et messieurs, ma mission à l’OFNAC, de sa mise en place à la publication du rapport, a été une aventure exceptionnelle à tout point de vue », a-t-elle avancé, avant de poursuivre : «Cette expérience qui nous mis au contact des populations, et qui nous valu leur confiance, me renforce dans ma certitude que le combat contre toute les formes de délinquance économiques et financières ne fait que commencer. Mon combat, notre combat, le combat de tout un peuple, est une question de responsabilité pour la postérité. Un combat de principes, un combat pour la sauvegarde de la société démocratique. Une société démocratique qui dépasse les contours de la démocratie institutionnelle», a ajouté la Dame. En outre, l’ex présidente de l’OFNAC a expliqué le pourquoi de son recours au niveau de la cour suprême qu’elle assimile à un combat de principes. «C’est précisément la principale raison de mon recours à la Cour suprême en vue de l’annulation du décret mettant illégalement un terme au mandat de la présidente de l’OFNAC», a-t-elle déclaré, avant de préciser que son recours ne vise pas la personne du président de la république. «Je tiens à préciser que ce recours ne vise nullement la personne de son excellence monsieur le président de la République mais bien, l’acte illégal qu l’a pris. Il ne vise non plus ma remplaçante, Madame Seynabou NDIAYE DIAKHATE », a-t-elle dit. Par ailleurs, Nafi NGOM Keïta s’est adressée à ses détracteurs. «Pour ce qui est de la campagne de dénigrement dont je fais l’objet, campagne qui frise souvent le ridicule, j’apporterai dans les jours à venir, certainement la semaine prochaine, la réponse qui sied», a-t-elle lâché.
WALFNet