Réaliser des profits grâce aux ressources minières de la Lune n’a jamais été aussi tangible. L’entreprise Moon Express devrait prochainement annoncer la nouvelle historique, selon le média en ligne américain The Verge.
La compagnie spatiale privée américaine aurait reçu l’accord du gouvernement américain pour envoyer un module lunaire sur le satellite de la Terre.
Seuls des Etats ont atterri sur la Lune jusqu’ici
Moon Express deviendrait ainsi la première entreprise privée à recevoir l’approbation pour envoyer une capsule en dehors de l’orbite terrestre. Jusqu’ici, seuls des Etats avaient atterri sur la surface grise.
Une photographie de la surface lunaire a été publiée sur le page Facebook de la start-up ce mercredi avec ces mots “We Return” (“Nous sommes de retour”), ce qui peut laisser présager une bonne nouvelle à venir pour la start-up basée en Floride.
L’entreprise américaine veut exploiter la Lune comme une nouvelle source minière. Pour l’instant, celle-ci ne veut pas griller d’étape et se concentre sur le fait de s’y rendre. Moon Express développe pour cela l’atterrisseur lunaire MX-1 qui pourrait permettre d’envoyer neuf kilos de matériel scientifique, dont un télescope.
La société créée en Californie participe aussi à la compétition Google Lunar X Prize qui a pour but d’envoyer le premier vaisseau privé sur la Lune. Pour remporter ce prix, l’entreprise doit faire atterrir son module sur la Lune avant le 31 décembre 2017.
Énorme pas en avant
Avec le “Space Act”, Barack Obama, a ouvert la voie à l’exploitation commerciale des richesses de l’espace en 2015. Jusqu’ici seul le Traité de l’espace de 1967 consacrait le principe de “non-appropriation de l’espace et de corps céleste”.
Moon Express s’est soumis à un examen de la FAA (Federal Aviation Administration) en avril et a communiqué les éléments qui tendent à prouver que la mission est bien en règle.
Si la décision positive du gouvernement américain se traduit dans les faits, cela serait un énorme pas en avant pour la recherche spatiale privée. Space X, l’entreprise du milliardaire Elon Musk (co-fondateur de Tesla), pourrait elle aussi en bénéficier prochainement.
Lexpress