Suite à un appel d’offres international, l’Etat du Sénégal a retenu deux groupes français, Engie (mandataire) et Thales (cotraitant) pour concevoir et réaliser les infrastructures et systèmes du futur Train express régional (TER) de Dakar. En effet, il s’agit de la ligne ferroviaire qui va relier la capitale sénégalaise au nouvel aéroport de Blaise DIAGNE de Diass.
Ainsi, des contrats d’un montant de 225 millions d’euros ont été accordés à ces deux entreprises par le biais de l’APIX (Agence sénégalaise pour la promotion des investissements et des travaux publics). L’Etat du Sénégal a demandé en retour à Engie et à Thales à ce que les travaux, qui doivent débuter au 3e trimestre, ne dépassent pas 26 mois. Ce qui veut dire que le (TER) sera normalement en service fin 2018.
Selon des sources du journal Enquête, la ligne sera construite en deux phases. La première va démarrer de la ville de Dakar à Diamniadio (36 km), et la seconde phase partira de Diamniadio au nouvel aéroport international Blaise DIAGNE. Il y aura 14 stations pour un train d’une vitesse maximale de 160 km/h et un achalandage estimé à 115 000 passagers. Le temps du trajet de Dakar à l’AIBD est estimé à 45 minutes.
Le contrat entre l’Etat du Sénégal et les deux sociétés françaises stipule que pour la réalisation des systèmes, les entreprises apporteront leur expertise à plusieurs niveaux : gestion du réseau de communication par fibre optique entre les trains et le poste de contrôle, supervision technique des équipements dans les gares, signalisation ferroviaire pour la régulation, alimentation en énergie (courant faible, détection incendie, sonorisation, vidéo-protection, information voyageurs), et postes d’alimentation de caténaires.
WALFnet