La coalition «Jubanti Sénégal» se réjouit de la grâce que le président Macky SALL a accordé à Karim WADE. Dans un communiqué, Mouth BANE et ses camarades estiment que cette détention de l’ancien ministre d’Etat avait été condamnée par les Organisations de défense des droits humains du Sénégal, de l’Afrique et du monde. «Il ne s’était pas privé de recommander une indemnisation au bénéfice de Monsieur WADE, réitérée récemment par le Directeur de l’Amnesty International Section Sénégal, Monsieur Seydi GASSAMA», fait remarquer cette coalition. Devant ce constat, «Jubanti Sénégal », demande «solennellement le président Macky SALL à clarifier les conditions de libération de Monsieur Karim WADE. Au-delà de la grâce qui est un prétexte fallacieux utilisé pour couvrir une manœuvre, qu’est ce qui justifie la libération de l’ancien Ministre d’Etat ? Malgré les manifestations de rue des libéraux, les interventions de nos guides religieux et des chefs d’Etat tels que Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Sassou Ngesso du Congo, Ali BONGO du Gabon, Muhamed VI du Maroc, le président Macky SALL avait, catégoriquement, refusé d’élargir le candidat du Pds. Une mesure d’interdiction de sortie du Sénégal frappait Monsieur Karim WADE depuis bientôt 04 ans. Celle-ci a été levée nuitamment. Toutes les précautions prises par l’Administration pénitentiaires et par les autorités de l’aéroport Léopold Sédar SENGHOR lors de la libération de Karim WADE prouvent la responsabilité totale des autorités étatiques sénégalaises». Selon eux, Karim WADE même ferait mieux d’élucider les Sénégalais sur les conditions de son élargissement. «Karim WADE gagnerait à s’adresser à ses compatriotes pour clarifier cette affaire qu’il risque de trainer comme une chape de plomb au pied. Les Sénégalais veulent comprendre ce qui s’est réellement passé», jugent-ils. L’occasion faisant le larron, «Jubanti Sénégal » s’est prononcé aussi sur le rapport de la Cour des comptes rendu public, le vendredi dernier. Et c’est pour exiger des sanctions sévères contre tous les mauvais gestionnaires cités dans le rapport. «Il urge aujourd’hui d’appliquer toutes les recommandations de la Cour des Comptes dans la rigueur et sans complaisance. Mieux encore, tous les hommes d’affaires épinglés par la Cour ne doivent plus bénéficier des marchés publics. La lutte contre la corruption ne doit pas simplement être un discours de propagande», déclarent-ils.
WALFnet