Malgré les tumultes et départs récurrents, l’Alliance des forces du progrès (AFP) reste toujours forte et se renforce davantage. C’est du moins l’avis du Dr Malick DIOP. Invité de l’émission «REPLIK » sur WALFNET, le porte-parole de l’AFP déclare que même s’il y a d’autres qui ont décidé de quitter leur formation politique, il ne faut pas se tromper, d’autres ont fait leur entrée. «Quelque soit la manifestation, l’AFP est un parti de masse. Entre 2000 jusqu’à aujourd’hui, il y a tellement de responsables de haut niveau qui ont adhéré à l’AFP au fur et à mesure. Que ce ne sont pas deux, trois ou cinq qui ont démissionné qui va nous affecter. L’AFP c’est comme une gare. Si cinq descendent, cinquante montent », se défend-t-il. Selon l’ancien maire progressiste du Point E, cela va dans l’ordre naturel des choses. Après 17 ans partagés ensemble, dit-il qu’il y est d’autres qui quittent la barque. Pour lui, l’AFP n’est pas là pour porter quel que parti que ce soit. Son objectif principal, c’est de travailler dans la base pour répondre aux préoccupations des Sénégalais, soutient-il.
Interpellé sur une grâce présidentielle pour Karim WADE, le Directeur général de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX) indique que, c’est la Constitution qui confère ce droit au chef de l’Etat. S’agissant des retrouvailles de la famille libérale, le responsable progressiste de Point E, déclare que cela n’aura aucun incident sur leurs relations avec l’Alliance pour la République (APR). De son avis, ce qui importe pour eux, c’est le poids que pèse l’AFP dans Benno Bokk Yakkar (BBY), mais pas de s’intéresser qui entre ou qui sort. «Ce qui intéresse l’AFP, c’est la massification à la base, le travail de base. Et c’est ça qui déterminera le poids de l’AFP dans Benno Bokk Yakkar. Quant à celui qui entre ou qui sort, cela ne nous intéresse pas. Ce qui nous intéresse, c’est notre poids dans la coalition», juge-t-il.
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