Le Mouvement du peuple pour le progrès a obtenu 11.167 conseillers élus sur 19.222 postes à pourvoir. De son côté, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a remporté 3.051 sièges de conseillers, c’est ce qu’indiquent les résultats de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).L’UPC a gagné la quasi-totalité des grandes villes du Burkina et dirigera ainsi les mairies de Ouagadougou, Bobo Dioulasso (deuxième ville du pays), Banfora et Koudougou (Ouest), Ouahigouya (Nord), Fada N’Gourma (est), Gaoua (sud-ouest). Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) du président déchu Blaise Compaoré arrive loin derrière en troisième position avec quelques 2.134 postes de conseillers municipaux. L’Alliance pour la démocratie et la fédération/rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), alliée du CDP du temps de sa toute puissance s’est littéralement effondrée en remportant seulement 317 conseillers, devancée parle Nouveau temps pour la démocratie (NTD) proche de la majorité actuelle qui a eu 605 sièges et de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), 453 sièges, de l’ex chef de la diplomatie de Compaoré, Djibril Bassolé, actuellement en prison. Le taux de participation se situe à 47,65%, le plus faible jamais enregistré depuis l’organisation de scrutins municipaux au Burkina Faso. Au total, 5,5 millions de Burkinabè étaient appelés aux urnes dimanche pour élire près de 20.000 conseillers municipaux à repartir dans les 368 communes urbaines et rurales que compte ce pays pauvre d’Afrique de l’ouest.
BBC Afrique