L’international ivoirien a tenu à rétablir la vérité sur les allégations des journalistes du quotidien britannique Dail Mail qui accusait sa Fondation de n’utiliser qu’une petite partie seulement des 2,1 millions d’euros récoltés à Londres pour les œuvres caritatives en Afrique. Dans une interview accordée, hier, lundi 18 avril, à la radio Rfi, Didier DROGBA a déclaré que son objectif, ce n’est pas ce que pensent ces confrères. «Ce qu’ils (les journalistes du Mail Dail, ndlr) ne comprennent pas, ou peut-être que si, c’est le côté complexe de la fondation. Ce côté complexe, c’est qu’on opère en Afrique, qu’on a un siège là-bas. La Fondation a été créée à Abidjan en 2007. On a des statuts et on est reconnu par l’Etat ivoirien. D’un côté on a créé un bureau à Londres, parce qu’on voulait organiser des galas pour récolter des fonds. Ces galas nous permettent d’avoir des revenus. Durant cette période de collecte, on a quand même effectué des opérations et on a quand même était actifs», explique l’ancien attaquant de Marseille. S’agissant du maintien des poursuites judiciaires pour diffamation qu’il a engagées contre le Dail Mail, le footballeur répond par l’affirmative. «Oui on est obligé parce que c’est diffamatoire ! Ils nous ont envoyé un document avec seize questions, il y a une dizaine de jours. On a répondu toutes les questions. Mais malgré ça ils ont même publié l’article. Si on sort gagnant de cette procédure, ça ne pourra faire que du bien à la Fondation», renseigne-t-il.
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