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Ça bouge du côté des réformateurs du Pds. Selon des sources bien informées, le député libéral Modou Diagne Fada président du Conseil départemental de Kébémer, par ailleurs chef de file des réformateurs et ses «frères» de parti vont se pencher bientôt sur leur avenir au sein du Pds. A cet effet, ils ont décidé de se réunir en conclave pour débattre de deux choses : rester et se battre au sein du Pds ou mettre sur pied leur propre parti politique en vue des législatives de 2017. Pour ce faire, l’assemblée générale convoquée le 7 mai sera transformée en un congrès extraordinaire. Fada et ses amis comptent mettre les bouchées doubles pour cet évènement du 7 mai prévu à la Place du souvenir. Un jour de vérité pour Modou Diagne Fada qui doit décider de son compagnonnage politique avec le Pds. Et d’après encore nos sources, les réformateurs comptent former leur parti politique qui sera d’obédience libérale mais excluent d’emblée toute alliance avec le pouvoir de Macky Sall qu’ils veulent déboulonner en 2019. Ces réformateurs ont fait savoir qu’ils ne sont pas fermés au jeu d’alliance mais qu’ils ne joueront pas les seconds rôles aux prochaines élections législatives en entrant dans n’importe quelle coalition mise en place par l’opposition.
Pour ce faire, ces libéraux qui exigent la refonte du Pds comptent mobiliser tous leurs «frères» des 45 Départements. L’on nous signale que chaque Département sera représenté par 5 responsables ou personnes ressources pour une seule mission : La massification de leur parti en vue de la conquête du pouvoir en 2019.
Modou Diagne Fada et ses amis réformateurs sont donc plus proches de la création d’un parti politique qu’autre chose. En effet, il y a quelques jours, à l’issue d’une réunion tenue chez lui, Fada révélait les choix qui s’offraient à lui. Le premier était de convoquer un congrès à l’issue duquel, il obtiendrait le récépissé du Pds pour aller aux législatives de 2017. La seconde option était de quitter définitivement le parti de Wade et mettre sur pied sa propre formation politique. La dernière option semble être la plus réalisable.
Théodore SEMEDO