Fadel Barro a profité de la conférence de presse conjointement organisée, hier, avec la Coalition de l’opposition pour attirer l’attention de la population de Kaolack sur les «dangers» que comporte ce projet de révision constitutionnelle. Pour le responsable du mouvement Y en a marre voter «Oui», c’est fouler du pied tous les acquis démocratiques et accepter le «Wax Waxeet» du président de la République. «Voter «Oui» au référendum, c’est cautionner le reniement, rompre la sacralité de la parole donnée, ouvrir la voie à des contre valeurs pour nos enfants. Pour nous la facilité serait d’accepter de voter «Oui» et recevoir beaucoup d’argent, comme les autres. Mais nous avons choisi de dire «Non» pour du bon côté de l’histoire», a-t-il déclaré. Les membres du groupe de Rap Keur Gui de la ville ont décoché aussi des flèches contre le chef de l’Etat qu’il accuse de faire la promotion des contre valeurs. «Comment peut-on arrêter un ancien ministre, le menotter comme un vulgaire malfrat, pour ensuite le vendre aux Sénégalais comme une compétence de premier ordre qui devrait travailler pour son pays. Parce que simplement on a depuis Kaffrine solennellement fait l’apologie de la transhumance politique», ajoute M. BARRO. Qui par la même occasion appelle les populations à aller voter massivement «Non» le 20 mars prochain. «Nous venons demander aux dignes fils du Saloum de porter le flambeau du refus», a-t-il lancé, rappelant que dans l’histoire du pays, c’est le Saloum qui avait porté le flambeau du «Non » lors du référendum de 1958 au moment où il s’agissait de défendre l’indépendance du Sénégal.
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