Mamadou Mouth Bane, le leader de la coalition « Jubanti Sénégal », a, de nouveau, été convoqué. Après la Division des investigations criminelles (DIC), c’est la Sûreté urbaine qui a pris le relais.
Le Journaliste et ses camarades avaient prévu d’organiser un rassemblement, ce mercredi devant le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Une manifestation à laquelle, le préfet de Dakar s’est opposé. Et pour visiblement témoigner de l’intransigeance du gouvernement, le commissaire El Hadji Cheikh DRAME, chef de la Sûreté urbaine, a fait face, cet après-midi, au journaliste pour lui notifier de vive voix les troubles que sa manifestation pourrait engendrer.
Une interdiction et une mise en garde loin d’agréer Mamadou Mouth Bane et Cie. «L’heure est grave. La République est en danger. Voilà le Sénégal de Macky SALL qui a confisqué toutes les libertés. L’injustice est la sève nourricière de son régime finissant », ont-ils noté dans une déclaration parvenue à WALFNET. Revenant sur les motifs de leur rassemblement, ils renseignent : « Ce 15 mars, le préfet de Dakar a encore interdit le sit-in prévu demain 16 mars devant le ministère de l’intérieur à 15 heures pour exiger le départ du ministre de l’Intérieur, militant de l’Apr, Abdoulaye Daouda Diallo disqualifié et incompétent vu sa position pour organiser un référendum crédible, démocratique et transparent».
Réagissant par rapport aux motifs évoqués pour interdire leur sit-in, Mouth Bane fustige : «Cet arrêté a été plusieurs fois violé par le président de l’Apr, Macky Sall qui organise des manifestations politiques dans le palais présidentiel».
Angèle MENDY (WALFNET)