Je choisis des lunettes si… Si on s’y habitue et qu’on n’est pas du genre à égarer ses lunettes partout, c’est la solution la plus simple. Avec la nouvelle génération de verres progressifs high-tech (Varilux S 4D d’Essilor, verres progressifs Zeiss, Varilux Eyezen pour la lecture sur écran…), l’adaptation est facilitée. Pas de nausées en prenant les escaliers ni de haut-le-cœur en voiture. Les effets de tangage disparaissent, le champ visuel est élargi. Après quelques jours, on n’y pense plus. « En fait, tout dépend de la qualité des verres, relativise Michèle Leponne, opticienne.
Meilleurs ils sont, plus l’adaptation est rapide, avec des “effets secondaires” minimes. Autre critère, plus important peut-être, à prendre en compte : le fait de porter des verres progressifs dès qu’une gêne apparaît à la vision de près. Plus on attend, plus l’adaptation sera longue et difficile. » En sachant que les tarifs peuvent varier du simple au triple en fonction de la qualité. Les mutuelles prennent en charge une partie de l’équipement, mais rarement la totalité. Je préfère des lentilles si… Lorsque le port de lunettes devient une corvée ou que l’on fait beaucoup de sport, les lentilles progressives sont une option, à condition de réussir l’adaptation entre vision de près et vision de loin. Il faut toujours un certain temps pour que le cerveau s’adapte. Ces lentilles ont fait de gros progrès de confort ces dernières années. Elles peuvent aussi être une solution pour les personnes qui sont à la fois myopes ou hypermétropes et presbytes. Prix : 1 à 3 € par jour, pour des lentilles journalières progressives. Non remboursées, mais prises en charge par certaines mutuelles. J’opte pour l’opération si… Plus envie de chercher ses lunettes pour lire le menu ou son Smartphone, d’entretenir ses lentilles ou de les changer tous les jours ? On veut se sentir libre, avoir des yeux « tout neufs » ? L’opération est une solution. Le meilleur âge est celui où on la décide. « Si c’est à 45 ans, il faudra envisager une première opération, puis une ou deux retouches (interventions plus simples), tous les cinq à dix ans, la presbytie continuant à évoluer jusqu’à l’âge de 60 ans », explique le Dr Jean-Marc Ancel, chirurgien ophtalmologue. Le Lasik représente 80 % des interventions par laser, bien plus pratiquées que la pose d’implant. La condition : la cornée doit être assez épaisse et symétrique. L’opération consiste à découper une fine lamelle de cornée appelée « capot ». Une fois qu’il est soulevé, le laser peut sculpter la cornée et corriger la presbytie. C’est tout. Il n’y a plus qu’à rabattre le capot. L’intervention est tout aussi simple pour les retouches : « On soulève le capot sans redécouper la cornée, indique le spécialiste. Les deux yeux sont opérés le même jour, la gêne postopératoire dure quatre à cinq heures et, dès le lendemain, la récupération de la vision est correcte. »