Une première mesure issue de la concertation entre les deux parties. Selon l’Union européenne (Ue), Bujumbura n’a respecté ni les droits de l’homme, ni l’Etat de droit, ni la démocratie. L’Ue attend cependant un signal positif du Burundi à savoir l’engagement ferme du gouvernement burundais à participer dans les meilleurs délais au dialogue. Les arguments mis en avant par la délégation burundaise conduite par le ministre des Affaires étrangères, Alain Nyamitwe ne semblent pas avoir convaincu l’Ue. Dans un communiqué final l’Ue considère que Bujumbura n’a pas respecté ces éléments.
En attendant, les projets de coopération en cours seront gelés exceptées les actions de type humanitaire ou bénéficiant directement aux populations. «L’engagement ferme du gouvernement burundais à participer dans de meilleurs délais au dialogue, selon le vœu du Conseil de sécurité de l’Onu, constituera toutefois un signal positif», indique la source. En définitive, Bruxelles continuera à suivre avec attention la situation et réitère sa disposition à des discutions constructives, à la condition d’engagements concrets et crédibles de la part du Burundi pour que soient respectés les principes démocratiques et les droits de l’homme. La balle est maintenant dans le camp de Bujumbura.