L’Alliance pour la République (Apr) et ses alliés continuent toujours les explications sur le rapport du Fond monétaire internationale (Fmi) qui classe le Sénégal dans le lot des 25 pays les plus pauvres de la Planète. La dernière, est celle d’Aziz Diop, Conseiller spécial du Président Sall. Non sans faire le procès de la Fmi, Aziz Diop soutient que, «le Fonds monétaire international qui est l’auteur de ce classement n’a jamais, dans l’histoire, après les indépendances, été pris au sérieux par les intellectuels africains.
Jamais dans la période postindépendance, le Fonds monétaire international, dans sa vision du monde, dans sa manière de présenter l’économie mondiale, n’a rencontré l’adhésion des intellectuels africains. En Afrique, au Sud du Sahara, ça n’a jamais été le cas. Pourquoi subitement les intellectuels africains donneraient du crédit au classement du Fmi? Il faut que le Fmi sache ce qu’il veut». Et M. Diop d’ajouter : «Lorsqu’il s’est agi au Sénégal du lancement et de la mise en œuvre du plan Sénégal Emergent (Pse), le Fmi a émis des réserves, en incriminant la masse salariale. Mais, ce que le Fonds monétaire international ne dit pas dans ses documents informations, c’est que le Sénégal, en matière de masse salariale, est tenu de respecter les critères de convergence de l’Uemoa».