Dans sa livraison du jour, le quotidien L’Observateur rapporte, qu’une bande de malfaiteurs, qui a tenté sans succès de s’attaquer à un boutiquier, s’en est prise à un jeune plombier de 23 ans, Michel Mendy, qui s’est retrouvé au mauvais endroit et au mauvais moment. Il sera sauvagement tabassé et poignardé à mort dans le dos. Les faits se sont déroulés dans la nuit du 8 au 9 novembre, 2015, dans la commune de Wakhinane Nimzatt à Guédiawaye (banlieue dakaroise).
Après l’attaque avortée, quelques-uns des agresseurs ont vidé vite les lieux. Mais malheur en a pris l’un d’eux, Ousmane Ndiaye, déambulant tranquillement, un long couteau dégoulinant de sang à la main. «Il marchait tranquillement en brandissant son couteau, lançant à ses complices : «Pourquoi vous fuyez? Bande d’homos», explique un témoin de la scène dans les colonnes du canard. Mais ces habitants n’ont pas voulu laisser cette provocation passée. Ils ont pris leur courage à deux mains et ont décidé de mettre hors d’état de nuire. C’est ainsi que des jeunes l’ont chargé et un croc-en-jambe l’a fait mordre la poussière avant que des projectiles ne s’abattent sur lui. Durant 10 minutes Ousmane Ndiaye subira la furie de la foule . Mal-en-point, le visage bouffi, le corps ensanglanté, il a été sauvé curieusement, par la famille du défunt, qui a choisi de l’extirper des mains de ses bourreaux, en attendant l’arrivée de la police. Du fait de son état piteux, la police l’a conduit directement au centre de santé de «Roi Baudouin» pour des soins. Conduit par la suite à la police de Wakhinane Nimzatt, il dénonce ses complices. Deux d’entre eux seront mis aux arrêts. Mais du fait de la sévérité de ses blessures, Ousmane Ndiaye a fini par mourir dans les locaux même du commissariat.