C’est un communiqué qui illustre parfaitement les relations délétères qu’entretiennent Alexandre Ferdinand N’Guendet, président du conseil national de transition (Cnt), et le chef de l’Etat Catherine Samba-Panza. Dans ce document, publié mardi 3 novembre, N’Guendet réagit au nouveau cycle de violences qui secoue Bangui, capitale centrafricaine depuis une semaine. Et ne mâche pas ses mots.
« Le gouvernement a laissé les communautés s’entre-tuer sans interposition. Il n’a pas pris les mesures efficaces pour garantir la sécurité des citoyens et préserver leurs biens», affirme-t-il. «Sinon comment peut-il aujourd’hui expliquer le sombre bilan que nous connaissons et qui s’évalue à des morts, des maisons d’habitations de plusieurs familles détruites, des biens particuliers pillés?» poursuit le président du parlement de transition. Et de continuer, «cette attitude répétée du gouvernement de ne pas être en mesure de prendre des décisions adéquates devant les actes de violences est une trahison vis-à-vis du peuple qui vit sans défense et qui a espoir dans la protection des autorités qui avaient pourtant prêté serment de leur assurer la sécurité et le bien être social».