L’Association de la presse et éditeurs en ligne du Sénégal a été édifiée hier sur le cadre juridique de la protection des données personnelles collectées sur les différents sites d’information. Pour une meilleure gestion de leur plateforme de travail sur le plan juridique, la Commission des données personnelles (Cdp) a réuni hier les journalistes spécialisés dans la presse en ligne regroupés au sein de l’Apels. Il s’agit pour le directeur de ladite association, Mouhamadou Lô de montrer à ses partenaires privilégiés comment prendre en compte la protection des données de leurs lecteurs.
Le directeur estime qu’une donnée à caractère personnel est une information qui concerne une personne physique et permet de l’identifier directement ou indirectement par nom et prénom, adresse postale ou courriel, date de naissance, numéro de téléphone ou de sécurité sociale, immatriculation, adresse Ip, entre autres. «Ceux qui traitent l’information en ligne sont nécessairement confrontés au traitement des données à caractère personnel» indique Mouhamadou Lô. Il précise qu’il existe une loi qui explique les lois à prendre sur le traitement de ces données. Sur cette même lancée, un autre du nom de Mohamed Diop s’exprime : «la cellule juridique est soumise à cette loi toute collecte, tout traitement, toute transmission (…) des données à caractère personnel par toute personne physique, l’Etat, les collectivités locales…)». Ces conditions sont contenues dans l’article 2. Si l’article 2 expose des aspects généraux, les articles 45 et 46 viennent spécifier le champ d’application du journaliste «le traitement de donnée à caractère personnel réalisé aux fins de journalisme, est admis lorsqu’il est mis en œuvre aux seuls fin de l’activité de journaliste dans le respect des règles de la déontologique de ces professions. Les dispositions de la présente loi ne font pas obstacle à l’application des dispositions des lois relatives à la presse écrite ou audiovisuelle et du code pénal qui prévoient les conditions d’exercice du droit de réponse et qui préviennent, limitent réparant et le cas échéant répriment les atteintes à la vie privée et à la réputation des personnes physiques»mentionnent les deux articles. A en croire le chef de la cellule du contentieux de la Cdp, Siradiou Bâ, l’application de cette charte permet entre autre d’informer les internautes de leurs droit au regard du traitement de données personnelles ou compléter les mentions légales du site d’information.