Les progressistes ne veulent plus laisser Moustapha Niasse se défendre tout seul dans la crise à l’Assemblée nationale. Hier, l’Afp de France a déploré la situation qui prévaut à l’hémicycle non sans inviter le Fpdr et «plus particulièrement les responsables du Pds à plus de lucidité et moins de passion».
La délégation Afp France, entend aussi «rappeler haut et fort qu’il y a une limite d’indécence à ne plus franchir. En effet, nous saurons aussi rendre les amabilités. Désormais, à chaque assaut malséant, nous serons dans le combat avec notre Secrétaire général et pou lui».
Depuis quelque temps, affirment les progressistes de France, «nous assistons comme beaucoup de nos compatriotes à des attaques virulentes à l’encontre de notre Parlement et de son Président».
La délégation Afp France d’ajouter qu’elle s’était jusque-là bien gardée de «passionner inutilement» le débat portant sur la constitution d’un groupe parlementaire de l’opposition. «Aujourd’hui, elle a pris la décision de sortir de sa discrétion qui était une forme d’élégance pour dire qu’elle n’entend plus épargner son intransigeance à tous ceux qui rabaissent l’Assemblée nationale et se livrent à des attaques ad hominem contre le Secrétaire général de leur parti».
Les progressistes de s’interroger : «Pourquoi donc ce terrorisme intellectuel pour tenter de culpabiliser une institution et son Président ? Que n’avons-nous pas entendu comme vociférations : crime démocratique, législature la plus nulle de l’Histoire ? Au-delà de telles nullités prétentieuses, ces affirmations à l‘emporte-pièce comportent toujours leur part d’outrance. Prêcher dans le désert a sûrement quelque chose de fascinant pour certains hommes politiques. Il faut néanmoins une sacrée force de caractère pour ne pas être envahi par la lassitude».
Dans cette affaire, l’Afp demande à la majorité de faire preuve de vertu pour effacer les turpitudes d’une opposition «déboussolée et aboulique». Pourtant, ajoutent-ils, «rien ne devrait empêcher cette opposition d’obtenir elle-même un début d’explication de son capitaine: le concepteur, l’initiateur et le réalisateur, de ce projet. Quand on décide d’utiliser la musique du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il faut être sûr de pouvoir arriver à mettre les paroles dessus», protestent encore les camarades de Moustapha Niasse basés en France.