«Nous pourrions être la première génération dans l’histoire qui pourrait mettre un terme à l’extrême pauvreté», s’est félicité Jim Yong Kim, le président de l’institution qui tient la semaine prochaine son assemblée générale à Lima au Pérou avec le FMI. Selon les projections de la Banque Mondiale (BM), quelques 702 millions de personnes, soit 9,6 % de la population mondiale, vivent sous le seuil de la pauvreté, que l’institution a d’ailleurs relevé de 1, 25 % à 1, 90 dollars par jour pour tenir compte de l’inflation.
En 2012, date des données disponibles les plus récentes, les plus défavorisés de la planète étaient 902 millions, soit près de 13 % de la population mondiale, une proportion qui atteignait encore 29 % en 1999. Selon M. Kim, ce recul est le fruit d’une croissance économique dynamique, d’investissements dans la santé, l’éducation et dans les mécanismes de protection sociale qui ont permis d’éviter à des millions de personnes «de tomber dans la pauvreté».