L’Agence de la Biomédecine annonce dans son rapport que le nombre de greffes est en hausse, mais que la quantité de greffons est encore insuffisante.
Le foie, le rein, les poumons et le cœur. Les greffes de ces organes ont observé une hausse en 2014, atteignant un nombre total de 5 357 greffes pour l’année. Ce chiffre est majoré de près de 5 % par rapport à l’année 2013, selon le rapport annuel de l’Agence de la Biomédecine.
Donner ou non : faire connaître son choix à ses proches
Les greffons proviennent généralement de personnes décédées ayant accepté de leur vivant de faire don de leurs organes. A l’heure actuelle, une personne qui souhaite donner ses organes doit simplement en informer ses proches, chargés de relayer l’information au moment du décès. Il existe néanmoins un registre de refus de dons pour les personnes qui s’y opposent.
Néanmoins, certaines greffes, comme celles du rein, peuvent être réalisées du vivant du donneur. Ce type d’intervention a augmenté de 28 % en 2014 par rapport à l’année précédente, et de 67 % depuis l’année 2000.
Encore trop peu de greffons
Malgré cette augmentation des greffes, 13 749 personnes étaient toujours en attente d’un greffon en janvier 2015. Selon l’Agence de la Biomédecine, le nombre de demandeurs augmente plus vite que celui des greffons disponibles.
Faciliter l’accès à la fertilité
Un autre don praticable encouragé par l’Agence de la Biomédecine est le don de gamètes (ovocytes et spermatozoïdes). Cette pratique, largement encouragée par l’Agence de la Biomédecine, ouvre plusieurs portes : donner accès à la parentalité à des couples stériles, mais aussi conserver ses propres gamètes en cas de risque futur d’infertilité, lié par exemple à un cancer.