La « cérémonie de test », il n’est plus question d’inauguration, du Train-express régional (TER) risque d’être mouvementée ce lundi. Les impactées par ce projet de l’Etat menacent de perturber la manifestation.
En sit-in la semaine dernière, ces habitants de Pikine-Ouest, Guinaw-rails Nord et Guinaw-rails Sud ont annoncé la couleur. «Ce lundi 14 janvier, nous allons tous nous mobiliser pour dire au chef de l’Etat que ses directives n’ont pas été exécutées. Il nous avait dit qu’il allait nous octroyer un site de recasement à Diamniadio et régler les indemnisations restantes. Nous allons donc manifester pour qu’il sache que rien n’a été respecté. Que le président de la République comprenne que le marché Mame Diarra est un cercueil qu’on a creusé», avait menacé leur porte-parole, Balla MBENGUE. Mariama Ndiaye, impacté aussi par le TER, de renchérir : «On compte se mobiliser pour manifester contre l’inauguration du Ter qui nous a coupé du reste de la capitale. Nous avons des problèmes pour amener nos enfants l’école car il n’y a pas de passerelles. Les agressions ont recommencé et les camions d’ordures ne passent plus dans notre commune. Nous allons donc manifester notre colère le 14 janvier».
A ces mécontents menaçant, il faut désormais ajouter les partisans des candidats recalés de la course à la prochaine présidentielle par le Conseil constitutionnel qui a publié la liste provisoire. A l’instar des militants du Grand parti qui se sont fait entendre, ceux-ci pourraient bien se mêler aux impactés du TER pour rendre la visite de Macky SALL dans la banlieue cet après-midi, un peu plus mouvementée.
WALFNet