Journal de Mariage
Chers lecteurs,
Ce journal est particulier. Aujourd’hui 13 janvier, c’est l’anniversaire de mon mariage avec un homme multidimensionnel. Exemplairement véridique, pieux combattant de l’Islam, mon idéal époux, tu as quitté ce bas-monde ; mais je sais avec conviction que tu resteras-là jusqu’à mes derniers souffles. Tu continueras à m’épauler tout en me guidant sur le droit chemin divin comme tu avais l’habitude de le faire, même si la religion est en moi. Sidi Lamine NIASS, mon bébé, comme je te surnommais, tu m’as éduquée, tu m’as imprégné de ce que c’est la responsabilité morale, spirituelle, surtout lorsque l’on est mère. L’homme constant que tu as été tout au long de ta vie m’a redonné confiance à travers notre mariage. Durant toute ta vie, on ne pouvait faire la différence dans le traitement, que cela soit matériel moral, entre tes propres femmes et celles que tu as divorcées. Cela pour montrer l’homme idéal que tu es. C’est rare de voir un homme aussi parfait, qui a eu pas mal de contentieux, notamment familiaux, et qui, pourtant, est resté sage jusqu’au bout. Tu m’appelais TC (Tata Coumba), et quand tu me m’appelais ainsi, je courrais pour te répondre, me disant que mon bébé à une chose importante à me dire. Tu sais prendre soin de tes femmes de manière équitable et équilibrée comme ta référence Mohamed (Psl). Tes enfants, tu n’as jamais voulu qu’une mère les sépare. Tu aimais répéter : « mes enfants portent mon nom NIASS et non celui de leur mère ». Pour perpétrer ta démarche, mon bébé, étant mère de tes plus jeunes enfants, je veillerai à l’unité de ta famille, notamment de tes enfants. J’en ferai mon combat et un devoir primordial.
Quand on aime une personne de manière sincère et loyale même à sa mort tout ce qui a été son combat doit être le sien. De même, tout ce qu’il a eu à détester dans sa vie, doit continuer à être repoussé. Tu as façonné mon caractère selon le tien. Le respect mutuel, la franchise, l’honnêteté sont des comportements que j’ai admirés en toi et qui se retrouvés en moi. C’est pour cela que notre vie de couple a été si riche. Car, toi comme en moi, nous savions que qu’importe la situation et les étapes de la vie, seule la vérité triomphera.
Mon bébé, ton sens de l’humour exceptionnel nous manquera. Chacun des membres de la famille, notamment tes enfants, guettait ta descente du travail pour écouter tes anecdotes. Surtout à l’heure de la prise de thé, personne ne pouvait s’empêcher d’éclater de rires et ça te donnait un visage d’ange si radieux.
Je prie le bon Dieu que le Coran que tu as eu l’habitude de boucler chaque vendredi, soit ta force, ta lumière dans ce Paradis céleste où tu te trouves. Que les prières que tu avais l’habitude de faire sur ta famille guident les pas de tes enfants. Amine yarabi
Par Mme NIASS Ndeye Coumba THIAM
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