Le débat autour du chef de l’opposition est toujours en cours en dépit des fortes inondations. Après Ousmane SONKO qui trouve que le sujet n’est pas pertinent, surtout dans un tel contexte, c’est au tour de Thierno BOCOUM de s‘exprimer sur le sujet.
Dans une déclaration, le président du mouvement Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (AGIR) estime que ce débat est certes loin des priorités des Sénégalais mais ne doit pas être occulté. « C’est une question qui doit être abordée et traitée comme toutes les autres questions inscrites dans l’ordonnancement juridique de notre pays », indique-t-il.
Et pour Thierno BOCOUM, c’est Idrissa SECK et personne d’autre qui doit incarner l’opposition pour s’être classé deuxième à la dernière présidentielle. « ‘Le chef’, désignation individuelle, ne peut qu’être une personne. Le poste de chef de l’Etat est obtenu à travers le suffrage universel direct. Ce vote qui est le rendez-vous d’un homme avec son peuple ouvre la voie présidentielle à celui qui aura été choisi par la majorité des Sénégalais. Le chef de l’opposition dans le cadre d’un régime présidentiel ne peut évidemment être que le candidat venu après celui qui a été désigné chef de l’Etat», explique l’ancien député. Qui ajoute comme pour clore le débat : « Aucun autre critère ne peut être conforme à l’esprit de notre régime politique et à l’exigence d’une légitimité populaire ».
WALFNet