À l’occasion de la fête de la célébration de la Tabaski, marquée par les valeurs de pardon et de solidarité, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye FAYE, a gracié 1 466 détenus. Cette décision s’inscrit dans la tradition républicaine et constitutionnelle du pays, tout en reflétant l’esprit de miséricorde propre à cette fête islamique.
Les bénéficiaires de cette mesure de clémence sont principalement des « délinquants primaires, des détenus présentant des signes de réinsertion sociale, des personnes âgées, des individus gravement malades et des mineurs ». Le chef de l’État a ainsi offert à ces citoyens « l’opportunité de retrouver leurs familles et de se réinsérer dans la société », selon un communiqué de la Présidence.
Cette initiative, saluée par les organisations de défense des droits de l’homme et les leaders religieux, met en avant une approche humaniste de la justice, privilégiant la réhabilitation plutôt que la punition. Elle intervient dans un contexte où le Sénégal cherche à désengorger les prisons et à favoriser la réconciliation sociale.
Pour de nombreuses familles, cette grâce présidentielle revêt une signification profonde : elle marque la fin d’un chapitre difficile et ouvre la voie à une nouvelle vie pour leurs proches.
Khadydja NDIAYE