Dans un entretien avec Walf Quotidien, Abdoulaye WILANE s’est dit favorable à la reddition des comptes, tout en mettant en garde contre toute forme de justice instrumentalisée. «Nous sommes pour la transparence, l’imputabilité, la redevabilité. Dans une République, chacun doit répondre de ses actes, mais dans le respect de l’État de droit», a-t-il affirmé, appelant à éviter toute «humiliation» ou «règlements de compte politiciens sur le dos de la République». Pour lui, les soupçons doivent être traités avec rigueur mais aussi avec équité, en garantissant la présomption d’innocence.
Concernant le bilan à mi-parcours du régime issu de PASTEF, le porte-parole du PS prône la patience, tout en formulant plusieurs critiques. Il rappelle que le gouvernement n’a véritablement entamé l’exécution de son propre budget qu’en 2025, et estime qu’un an reste insuffisant pour juger de manière définitive.
Toutefois, il pointe de nombreux défis non encore relevés, notamment sur le plan de l’agriculture, de l’accès à l’eau potable, des coûts de l’énergie et du paiement des bourses étudiantes. «Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça ne va pas bien mieux, juge-t-il, tout en qualifiant les membres du nouveau régime de jeunes apprenants pas très humbles, pas très doués».
Babacar NGOM