Pour la première fois de son histoire, le Sénégal accueillera la Biennale de la danse en Afrique du 29 avril au 3 mai 2026, via l’Ecole des sables de Toubab Dialaw. C’est ce qu’ont annoncé les organisateurs de cet événement, considéré depuis près de deux décennies comme le reflet majeur de la danse contemporaine sur le continent africain.
« L’accueil de la Biennale par le Sénégal, berceau de grandes figures de la danse telles que Germaine ACOGNY, s’inscrit dans la dynamique d’un pays reconnu pour son héritage chorégraphique et son rôle de pôle artistique et culturel », peut-on lire dans un communiqué transmis à l’APS.
Selon le communiqué, l’Ecole des sables, un centre international de formation et de création en danses traditionnelles et contemporaines d’Afrique fondé par Germaine ACOGNY, se dit « fière » d’accueillir cet événement majeur du calendrier artistique continental, initié par l’Institut Français de Paris.
La manifestation de 2026, lancée par l’Institut français, se tiendra en partenariat avec les organisations « Kaay Fecc » et « Zhu Culture ». Les activités programmées auront principalement lieu à Toubab Dialaw, où se trouve l’Ecole des sables, située à environ 44 km au sud de Dakar.
D’autres activités vont se dérouler sur des sites de Dakar, en plus de ceux prévus au Village de la Biennale devant être érigé à Toubab Dialaw, selon le communiqué.
Le texte souligne que la Biennale de la danse en Afrique, édition 2026, rassemblera des artistes, chorégraphes, chercheurs et professionnels du domaine « pour mettre à l’honneur la créativité et l’effervescence des scènes chorégraphiques africaines ».
Il ajoute que pendant cinq jours, ce « rendez-vous incontournable de la danse africaine contemporaine va transformer l’Ecole des sables et ses alentours en un carrefour dynamique d’échanges artistiques, offrant une expérience immersive entre plage, nature et scènes urbaines ».
La Biennale de la danse en Afrique, portée depuis 2016 par un comité de pilotage indépendant, « contribue depuis près de trente ans au développement et à la visibilité de la création chorégraphique sur le continent africain », selon ses promoteurs.
Rémi SOUSSO