Le chef de l’Etat a appelé le 3 avril au dialogue avec les partis politiques et a réitéré cet appel le 4 avril, lors de son entretien avec la presse nationale.
En conférence de presse ce 11 avril, le Front pour la défense de la Démocratie et de la République (FDR) a posé ses conditions pour participer à ce dialogue.
Dans une déclaration écrite, ils ont demandé des gages au chef de l’Etat afin de participer à son dialogue, car indiquent-ils, « les conclusions des discussions entamées en 2024 avec le ministre de l’Intérieur lors de la préparation des élections législatives ont été supprimées de manière cavalière par l’Exécutif ».
« Le FDR consent à participer au dialogue à condition que celui-ci soit sincère et permette des concertations fructueuses dans l’intérêt du Sénégal. Mais il ne cautionnera aucun dialogue subterfuge visant à couvrir un transfert anticonstitutionnel de l’Exécutif à un Premier ministre super fort. Il revient au président de prouver sa sincérité en s’engageant solennellement à faire respecter les libertés et à appliquer l’ensemble des recommandations consensuelles issues des discussions, le cas échéant », ont fait savoir Khalifa SALL et Cie.
Pour l’opposition, ce qui se cache derrière ce dialogue, c’est une « manoeuvre claire pour instaurer un système où le pouvoir exécutif serait capté par une figure non élue au grand dam de la démocratie ».
Khadyja NDIAYE