Le bilan du tremblement de terre de magnitude 7,7 survenu vendredi s’est alourdi. La junte militaire au pouvoir en Birmanie a fait état ce samedi 29 mars de près de 2.400 blessés.
Un puissant tremblement de terre, de magnitude 7,7, a frappé, vendredi 28 mars, le centre de la Birmanie, a annoncé l’Institut géologique américain (USGS) – il a été ressenti jusqu’en Thaïlande et en Chine. Il s’est produit à 16 kilomètres au nord-ouest de la ville de Sagaing, vers 12 h 50 (7 h 20, heure de Paris), a précisé l’USGS. Une réplique de magnitude 6,4 a secoué cette zone quelques minutes plus tard, selon la même source. Le chef de la junte birmane, Min Aung Hlaing, a invité« tout pays, toute organisation »à venir apporter son aide. Dans la capitale, Naypyidaw, les routes ont été déformées sous l’effet des secousses et des morceaux de plafond sont tombés des immeubles, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP).
Le chef de la junte birmane s’est rendu dans un hôpital de la capitale. « Jusqu’à présent, une vingtaine de personnes sont mortes après leur arrivée dans notre hôpital. » Beaucoup de gens ont été blessés », a déclaré un médecin de l’établissement, qui compte un millier de lits.
Le porte-parole de la junte, Zaw Min Tun, a lancé un appel aux dons de sang. « Des centaines de blessés arrivent… » « Mais le bâtiment des urgences s’est également effondré », se désolent des membres du personnel chargé de la sécurité. La route conduisant vers l’hôpital est embouteillée.
Des journalistes de l’AFP se trouvaient au musée national de Birmanie, à Naypyidaw, lorsque s’est produit le séisme, faisant trembler les murs du bâtiment. Des morceaux sont tombés du plafond et les murs se sont fissurés. Des employés se sont rués vers l’extérieur, certains en pleurs, alors que d’autres tentaient de joindre leurs proches par téléphone. Le sol a vibré pendant trente longues secondes, avant de se stabiliser.
Le Monde