La région de Sédhiou (Sud) affiche un faible taux d’inscription des jeunes sur les listes électorales qui s’explique, nous rapporte l’APS. Ceci s’explique en partie par des facteurs socio-culturels et un manque d’intérêt pour la politique, a soutenu le directeur exécutif du Comité d’appui et soutien au développement économique et social (CASADES), Bassa DIAWARA, sans cependant avancer de chiffre.
Représentant 60% de la population, les jeunes, notamment ceux de Sédhiou, restent largement absents des sphères de décision, a-t-il dit lors de la tenue, mercredi, d’un atelier du Comité d’appui et de soutien au développement économique et social (CASADES), en collaboration avec la fondation Konrad ADENAUER.
M. DIAWARA a souligné que cette rencontre vise à encourager les jeunes à « s’engager plus activement dans les processus politiques et électoraux pour renforcer leur participation, en particulier par l’inscription sur les listes électorales ».
Le directeur exécutif du CASADES a mis en évidence que 40 organisations s’emploient à repérer leurs membres qui n’ont pas de carte d’identité nationale ou qui ne figurent pas sur les listes électorales. Il indique qu’une évaluation est programmée entre février et juillet afin d’évaluer l’effet du programme.
La faible participation des jeunes aux élections, particulièrement dans la région de Sédhiou, motive cette initiative, selon Mame Aly DIALLO, 4ème adjoint au maire de la commune de Sédhiou, rappelant l’importance d’inciter les jeunes à s’intéresser à la vie politique.
Abibatou DIALLO, deuxième adjointe au maire, a insisté sur la nécessité de former, d’informer et d’encourager une prise de conscience collective des jeunes.
Rémi SOUSSO