L’abrogation de la loi d’amnistie adoptée le 6 mars 2024, à la veille de l’élection présidentielle du 24 mars suscite des débats parmi les acteurs politiques et la société civile. Alioune TINE, président du Think Tank Afrikajom Center, repris par Sud Quotidien, souligne que l’amnistie vise à rétablir la paix et la réconciliation après les violences politiques des années 2021-2024, tout en excluant les actes graves comme la torture ou les crimes contre
l’humanité…
Le membre de la société civile déplore l’absence d’une enquête indépendante sur les événements, qui pourrait établir la vérité et clarifier les responsabilités. Selon lui, tant qu’une telle enquête n’est pas menée, les polémiques persisteront.
Il prévient qu’une abrogation totale de la loi d’amnistie renverrait au statu quo, provoquant le retour des détenus en prison et engendrant un « chaos politique, institutionnel et social ». Il plaide pour une justice réparatrice préalable avant de penser à la réconciliation.
Babacar NGOM