Les États-Unis et Israël ont dans un récent rapprochement contacté trois nations d’Afrique de l’Est, à savoir le Soudan, la Somalie et le Somaliland, dans l’objectif d’étudier la réinstallation possible de Palestiniens déplacés de la bande de Gaza.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan d’après-guerre du président Donald Trump, une proposition qui a déjà soulevé de nombreuses critiques et inquiétudes. L’intention de TRUMP est d’installer définitivement plus de deux millions de Palestiniens hors de Gaza, ce qui permettrait aux États-Unis d’assumer la gestion du territoire pour un projet de réhabilitation immobilière. Présentée comme une « vision audacieuse » par le Premier ministre israélien Benjamin NETANYAHU, cette initiative divise profondément la communauté internationale.
Cette proposition a été formellement refusée par le Soudan. D’après des officiels soudanais, une proposition a été faite au gouvernement d’accueillir des Palestiniens, mais cette idée a été rapidement rejetée.
Ce plan suscite des inquiétudes parmi de nombreux intervenants internationaux, y compris des groupes de défense des droits de l’homme. Selon le droit international, le déplacement forcé ou sous contrainte de populations peut être qualifié de crime de guerre.
Rémi SOUSSO