Le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a annoncé la suspension de 28 partis politiques en Guinée pour une durée de trois mois.
Cette décision, rendue publique , s’appuie sur le rapport final d’évaluation des partis politiques, élaboré par la Direction nationale des affaires politiques et de l’Administration électorale.
Motifs de la suspension
Selon les conclusions du rapport, les partis sanctionnés n’ont pas respecté certaines obligations réglementaires. Parmi les manquements relevés, on note le retard dans le renouvellement des instances .
C’est notamment le cas du RPG Arc-en-ciel, le parti de l’ancien président Alpha Condé.
La non-fourniture de documents essentiels : plusieurs partis n’ont pas transmis les informations requises, telles que le numéro de compte bancaire et les relevés financiers.
Le RPG Arc-en-ciel est particulièrement visé par ces accusations.
Durant la période de suspension, les 28 partis concernés sont interdits de toute activité politique. Ils devront se conformer aux exigences fixées par l’administration pour espérer être réintégrés.
L’UFDG sous surveillance
L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), dirigée par Cellou Dalein DIALLO, a été épargnée par les sanction.
Toutefois, les autorités ont émis des réserves à son encontre et l’ont invitée à remédier aux manquements constatés, sous peine de sanctions ultérieures.
Liboire SAGNA