Dans une déclaration publié sur X, le fondateur d’Afrikajom Center, Alioune TINE, a critiqué le régime togolais, l’accusant de compromettre la stabilité régionale et d’entraver les avancées démocratiques en Afrique de l’Ouest.
Selon lui, le Togo, sous la direction de Faure GNASSINGBÉ, partage « le même ADN que les dictatures militaires » et s’apprête à rejoindre l’Alliance des États du Sahel (AES), une initiative regroupant des pays dirigés par des régimes militaires.
Il souligne que le Togo est le seul pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à n’avoir jamais connu d’alternance démocratique par les urnes, et qu’il a été un précurseur des troisièmes mandats controversés dans la région.
Une Manœuvre pour Affaiblir la CEDEAO ?
Le défenseur des droits de l’homme estime que la décision du Togo de rejoindre l’AES, dans un contexte de vulnérabilité de la CEDEAO, vise à affaiblir davantage une organisation régionale qui défend la démocratie, l’État de droit et les droits humains. Il accuse le régime togolais d’avoir contribué à fragiliser la CEDEAO et de favoriser les coups d’État inconstitutionnels.
Un Appel à la Mobilisation Africaine
Face à cette situation, Alioune TINE appelle les organisations africaines à dénoncer fermement le régime togolais, qu’il considère comme « nocif pour la paix et la stabilité de la région ».
Il exhorte à une action collective pour défendre les principes démocratiques et les droits humains en Afrique de l’Ouest.
Liboire SAGNA