Suite aux récentes décisions du Conseil des ministres concernant l’aménagement foncier à Guédiawaye, Babacar MBAYE Ngaraf, a exprimé sa satisfaction tout en soulignant la nécessité de mesures complémentaires.
En 2023, il avait déjà alerté les autorités sur ce qui ce passait au niveau du littoral dénonçant « un gangstérisme ».
Selon lui, les populations de Guédiawaye sont victimes d’un « braquage foncier »
Des mesures « salutaires » mais incomplètes
Il a par salué les décisions prises pour mettre fin à ce qu’il qualifie de « boulimie foncière », notamment l’annulation de l’attribution de parcelles à proximité de la station d’épuration.
Il a rappelé avoir maintes fois alerté sur les risques sanitaires et les dysfonctionnements que de telles constructions pouvaient engendrer.
Cependant, il estime que ces mesures ne suffisent pas et appelle les autorités à aller plus loin.
Il réclame notamment, la libération des quitus de main levée afin de permettre aux particuliers et à la ville de Guédiawaye de réaliser les équipements et infrastructures nécessaires.
Un appel à la transparence et à l’équité
Il préconise également la réhabilitation des impactés du PUD.
Selon, il s’agit de citoyens qui possédaient des parcelles avant le Plan d’urbanisme directeur (PUD) et qui peinent à retrouver leurs droits.
M. Ngarraf insiste sur la nécessité de transparence et d’équité dans la gestion du foncier à Guédiawaye.
Il appelle les autorités à prendre en compte les préoccupations des populations locales et à garantir leurs droits.
Liboire SAGNA