D. BA, ex-employé de l’usine « Ciments du Sahel », a été condamné à deux ans dont six mois ferme de prison par le Tribunal des Flagrants délits de Thiès. Dans cette affaire, rapporte L’Observateur, tout est parti du vol d’un engin d’une valeur de 130 millions de francs CFA.
« A. SENE, chef de gare, alerte son supérieur qui interpelle les vigiles pointés à l’entrée de l’usine pour identifier la dernière personne à avoir utilisé la machine volée », raconte le journal. Celui-ci précise que toutes les personnes interpellées ont désigné le conducteur K. BASS. Mais ce dernier a tout nié.
L’engin a été finalement retrouvé, « grâce à la géolocalisation », à Thiès, entre les mains de D. BA. Pris en flagrant délit, le prévenu balance ses anciens collègues, K. BASS et A. SENE, comme ses complices, face aux enquêteurs, poursuit le quotidien du Groupe futurs médias.
Il change toutefois de version face au juge, soutenant « n’avoir été qu’un intermédiaire entre S. FALL et M. N. GUEYE, qui a acquis l’engin pour la modique somme de 10 millions ».
L’Observateur souligne que A. SENE et K. BASS ont été relaxés « en l’absence de preuve » contre eux sur demande du Procureur de Thiès. Le maître des poursuites a également requis « la disqualification des faits » en recel, « étant donné que rien ne lie directement D. BA au vol de l’engin ».
Babacar NGOM