IB Bank a été cité par le rapport d’audit de la Cour des Compte pour avoir signé une convention avec l’Etat du Sénégal à travers des Certificats Nominatifs d’Obligations (CNO) qui ont été utilisés afin de couvrir des dépenses classées secret. Le PDG du groupe EBOMAF et actionnaire de IB Bank, qui a eu un entretien avec Libération, rejette d’un revers de main ces accusations.
Pour Mahamadou BONKOUNGOU, « ces accusations, relayées par les médias et reprises sur les réseaux sociaux, sont totalement infondées. Car le contenu de ce rapport a été instrumentalisé à des fins médiatiques et travesti dans l’intention de nuire non seulement à notre réputation personnelle, mais aussi à la crédibilité de Ib Bank ».
« Soyons clairs et honnêtes pour une fois : le nom de Mahamadou BONKOUNGOU n’est pas cité dans le rapport de la Cour des comptes. Et nous mettons quiconque au défi de prouver le contraire. Toutes les transactions effectuées par les deux filiales de Ib Bank ne concernent que celles-ci. (…) Le rapport ne met en cause aucune illégalité. Il souligne plutôt des problèmes de procédures administratives qui concernent l’Etat du Sénégal et non la personne de Mouhamadou BONKOUNGOU, Président directeur général du groupe EBOMAF », affirme-t-il.
Concernant les menaces de mandat d’arrêt international lancées par les autorités sénégalaises contre sa personne, l’homme d’affaires botte en touche et ajoute que cette information découle de l’imagination de ceux qui l’ont donné.
Khadyja NDIAYE