Votée le 6 mars 2024 par le régime sortant afin d’amnistier «tous les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques, y compris celles faites par tous supports de communication que leurs auteurs aient été jugées ou non », la loi d’amnistie doit être abroger.
C’est l’avis de l’organisation internationale pour la défense des droits de l’Homme, Amnesty International.
À travers un communiqué, de l’ONG qui prend pour prétexte l’an 1 du vote de la loi, estime que «la justice, la vérité et la réparation exigent que les forces de sécurité présumées responsables d’un usage excessif et illégal de la force lors des manifestations soient poursuivies ».
«La loi d’amnistie constitue un obstacle que les autorités actuelles sénégalaises doivent lever, comme elles s’y sont engagées », déclare le directeur régional Marceau Sivieude.
Pour rappel, la loi d’amnistie a permis le retour d’exil de plusieurs personnes et la libération de plus de 2000 prisonniers politiques, dont l’actuel président de la République, son Premier ministre et des directeurs généraux.
Khadyja NDIAYE