Pour la prise en compte des intérêts des consommateurs par la Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale halieutique (LOASPH) révisée, qui va remplacer celle de 2024, la société civile sénégalaise a formulé des recommandations, nous informe APAnews.
Parmi ces conseils figurent la mise en place des mécanismes qui rendent disponible les intrants le long des chaînes d’approvisionnement, de production, de transformation, de commercialisation et de consommation. Pour ces organisations, il faudra soutenir le secteur de la transformation agroalimentaire à travers une approche systémique mettant en cohérence les leviers de politique publique, des incitations économiques et changements de comportement.
« Il faut aussi réduire la TVA sur les produits locaux transformés, baisser les taxes sur les emballages importés [supérieur à 40%], tout en protégeant les PME en taxant plus fortement certains produits importés », affirment-elles. Dans ce sens il faut prévoir des règlements pour encadrer les relations contractuelles entre fournisseurs locaux et la grande distribution ou les industriels.
En plus de ces recommandations, le renforcement ou la réintégration des mécanismes de structuration de systèmes alimentaires territorialisés est souhaité. Selon ces organisations de consommateurs, il faut « prévoir dans la LOASPH des mécanismes de promotion de l’éducation alimentaire/nutritionnelle des jeunes et des moins jeunes, intégrer dans les dispositions sur la mise en marché des produits le développement de marchés de produits issus de la production […] biologique ».
Rémi SOUSSO