Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) a entamé une grève de 72 heures ce lundi 24 février, et ce, malgré une rencontre prévue ce mardi 25 février avec la tutelle.
Le syndicat reste ferme sur sa revendication principale : la réintroduction d’un décret jugé crucial pour la réversion des pensions des enseignants-chercheurs.
« Il y a une rencontre qui est prévue. Je ne sais pas ce qui va se passer. Ce que je peux vous dire, c’est que la grève va continuer au moins jusqu’à demain (mercredi). Si la rencontre donne quelque chose, les militants apprécieront et le bureau national, également, appréciera », a déclaré Yankhoba SEYDI sur la RFM.
Le SAES se dit ouvert aux négociations, mais exclut tout compromis sur la question du décret.
« Tout est négociable dans les différentes revendications sauf un point et ce n’est pas négociable. C’était dit par le secrétaire national du SAES et les membres du bureau national : la question sur le décret relatif à la réversion des pensions, ce n’est pas négociable », a laissé entendre M. SEYDI.
La grève du SAES perturbe le fonctionnement des établissements d’enseignement supérieur. Les cours sont suspendus et les activités académiques sont au ralenti.
Le syndicat appelle les enseignants-chercheurs à rester mobilisés et à poursuivre le mouvement jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
Le SAES dénonce depuis plusieurs mois le manque de dialogue avec la tutelle et les difficultés rencontrées par les enseignants-chercheurs.
Liboire SAGNA