Alors que le gouvernement sénégalais s’apprête à lancer la deuxième phase de sa stratégie de réduction du coût de la vie, les acteurs économiques se disent prêts à collaborer, tout en exprimant certaines préoccupations.
L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois Yessal) estime que la baisse des prix des denrées de base est une nécessité.
Son président, Cheikh CISSÉ, a déclaré sur Rfm que les commerçants sont prêts à baisser les prix si les conditions le permettent.
Craintes concernant une pénurie de sucre
Cependant, Cheikh CISSÉ a soulevé une inquiétude majeure : le risque de pénurie de sucre pendant le mois de ramadan.
Il a expliqué que si l’État n’autorise pas les importations de sucre, le stock de la Compagnie sucrière du Sénégal (CSS) pourrait s’épuiser, entraînant une tension sur le marché.
Par ailleurs l’Ascosen (Association sénégalaise des consommateurs) et SOS Consommateurs ont formulé des propositions pour accompagner cette deuxième phase de réduction du coût de la vie.
Ils suggèrent notamment de cibler les produits les plus chers et les produits de grande consommation, tout en appelant à une réduction des dépenses dans certains secteurs budgétivores.
Un appel à la concertation
Me Massokhna KANE , a souligné l’importance d’une concertation entre les différents acteurs économiques pour mettre en œuvre efficacement les mesures de réduction du coût de la vie. Il a insisté sur la nécessité de trouver un équilibre entre les intérêts des consommateurs et ceux des commerçants.
Liboire SAGNA