La semaine dernière, Justice Info a publié une liste accablante des dix dirigeants actuels et anciens visés par des accusations de crimes contre l’humanité, qualifiant ce groupe de « club très exclusif ».
Le document traité par APAnews, montre que l’Afrique occupe une part importante de cette liste « peu glorieuse ». En effet, quatre des dix anciens chefs d’État les plus recherchés pour leur implication présumée dans des crimes contre l’humanité durant leur mandat sont originaires d’Afrique.
Parmi eux, l’ex-président gambien Yahya Jammeh, en exil en Guinée équatoriale après sa défaite électorale de 2016, Omar el-Béchir, ancien dirigeant soudanais incarcéré depuis sa destitution en 2019, François Bozizé, réfugié en Guinée-Bissau après son éviction en Centrafrique, et Mengistu Haile Mariam, qui vit au Zimbabwe depuis sa chute au début des années 1990.
En Afrique de l’Ouest, les dirigeants régionaux se sont engagés à accélérer la mise en place d’un tribunal spécial hybride pour juger l’ex-président gambien Yahya Jammeh.
Les figues non africaines de cette liste on peut citer le président russe Vladimir Poutine, Benjamin Netanyahu, et l’ex-président syrien Bachar Al-Assad, Cheikh Hasina du Bangladesh Haibatullah Akhundzada, chef des talibans, ainsi qu’un ancien dirigeant birman.