Le Premier ministre Ousmane SONKO a affirmé, ce vendredi, lors d’une séance à l’Assemblée nationale, la volonté de son gouvernement d’engager un dialogue social « sincère et franc » avec les organisations syndicales, dans un contexte économique particulièrement difficile.
Cette déclaration fait suite à une interpellation du Député Mamadou Lamine DIAÏTÉ, membre du parti Pastef, qui a exprimé son étonnement face aux menaces de grève émanant du monde syndical, alors que des révélations sur des malversations financières de l’ancien régime ont récemment été publiées par la Cour des comptes.
Ousmane SONKO a souligné l’importance de la liberté d’association, en particulier pour les travailleurs souhaitant défendre leurs intérêts matériels et moraux.
Il a reconnu que les résultats de l’audit de la Cour des comptes, qui a mis en lumière des chiffres « cachés » concernant la dette et le déficit budgétaire, sont « inquiétants » et nécessitent un « vrai sursaut ».
Cependant, il a insisté sur la nécessité d’encadrer les actions syndicales dans un cadre normé.
« La meilleure formule, c’est de s’organiser, et, en tant qu’État, nous nous engageons à dialoguer, à écouter et à trouver des solutions. Nous y travaillons tous les jours », a-t-il déclaré.
Dans cette optique, Ousmane SONKO a annoncé qu’un dialogue social sera organisé le 27 février prochain, marquant la première édition d’une initiative visant à établir un « pacte de stabilité ».
Il a conclu a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à instaurer un dialogue constructif, tout en appelant à la responsabilité de toutes les parties prenantes pour garantir la stabilité sociale et économique du pays.
Liboire SAGNA